Histoire
XVIè siècle
Le « Logis de Chaintres » appartient à Robert Guyelet, écuyer, Sieur de Chantonays et à Demoiselle Marie Guyelet, sa sœur.
XVIIè
1675 : Sieur Alexandre Milon, Seigneur de Chaintres signe une promesse de vente de la propriété en faveur des Pères de l'Oratoire de Saumur.
Les Oratoriens de Saumur, envoyés dans la région pour lutter contre les religionnaires de L’Académie Protestante, plantent les premières vignes sur la terre du Château de Chaintres qu’ils choisissent entre toutes dans la région : pour la richesse et la qualité de ses sols. Souhaitant protéger leurs vignes et améliorer le microclimat de ce terroir, ils construisent un clos, unique dans la région.
XVIIIè
1718 : l'abbesse de Fontevrault se désiste en faveur des Pères des droits de dîmes dont jouissait l'Abbaye sur certaines de leurs terres de Chaintres.
1757 : un accord intervient entre le Père Autour, Supérieur de l'Oratoire, et Messire Jacques Reneaume, prieur de Dampierre, au sujet du partage de la dîme. Les Pères restent propriétaires jusqu'à la Révolution.
1792 : les biens du Clergé de Saumur sont mis en vente nationalement et à l'adjudication. Tous les biens des Oratoriens furent vendus, sauf la maison principale de l'Oratoire aux Ardilliers, le Jagueneau et la métairie du Clos Martin. Ce lot fut retiré de la vente du 22 octobre 1792 par arrêté du Directoire du département.
L'adjudication de Chaintres eut lieu le 4 mars 1793 et le citoyen Jacques Huard-Duvigneau, père, fut déclaré adjudicataire pour la somme de 140 000 livres. Il ne conserva que le logis et le grand clos.
XIXè
Le 27 aout 1882, le domaine appartient a M. Henri-Marie-François Gilles, Chevalier de Fontenailles. Son fils Henri-Pierre-Marie-François Gilles, vicomte de Fontenailles, en hérite le 21 aout 1899.
XXè
Le 24 juin 1935, M. Jacques-Jean-Marie François et Melle Yvonne-Joseph François sont propriétaires du domaine de Chaintres qui passe ensuite à M. Charles-Henri de Tigny in 1938, qui meurt en déportation en 1945.
Chaintres et le domaine restent dans les mains de son épouse, Mme Colleen de Tigny, qui le fait valoir une connaissance des crus qui fait l'admiration du plus délicat de nos vignerons.
En 1960 son fils Gaël de Tigny reprend la direction, un des premiers à proposer ses vins en bouteille. Il donnera à Chaintres une renommée nationale.
XXIè
Aujourd’hui sa fille Elisabeth de Tigny met toute son énergie à créer des vins de grande qualité, tout en modernisant le domaine.